L'âge des premières consultations en médecine esthétique : 20 - 30 ans


Une demande en forte croissance


 Je constate une demande de plus en plus croissante de la part de patients plus jeunes.


De manière générale, la pratique des
selfies a augmenté de façon significative les souhaits d'intervention.


Aujourd’hui, les consultations démarrent à l’âge de 25 ans, voire même en dessous.


30 % des procédures de toxine botulique se font avant 30 ans, contre 26 % pour les injections de comblement, type acide hyaluronique.  


Cela est due à une plus grande confiance dans les procédures, avec une intégration quasi - générationnelle du recours à des injections.


J'ai constaté à travers les motifs de consultation que la génération X est décomplexée par rapport à la médecine esthétique.


Cela ouvre la porte à de nombreuses dérives, une émergence de praticiens non qualifiés, de conseils en tout genre, et nous risquons de voir fleurir les cas de traumatismes post-interventions ratées d'ordre psychologique comme physique.


Je m'efforce de répondre aux nombreuses attentes, sollicitations, en apportant mon expertise et ma profonde compréhension des enjeux. 



Médecine esthétique 20-30 ans, quel type de demande?


Elles sont de deux sortes, intervenir sur le vieillissement et modifier l'apparence physique.


Ce qui n’est pas négligeable : en commençant très tôt, on parvient à prévenir certains effets du vieillissement en mettant en place des techniques plus douces, plus légères.


Le souhait est régulièrement émis en médecine esthétique de rendre nos patients plus "conformes"  à certains modèles, dont l’image est largement diffusée sur les réseaux sociaux et les médias.


Dans ce cas, ce qui visé, est un changement apparent pour être plus « sexy », ou le « model look»: pommettes gonflées, lèvres plus pulpeuses pour être plus facilement soulignées par du rouge à lèvres...


Je ne dis pas non, mais discute des motivations profondes et de l’implication sur le quotidien.


Déterminer la part de souffrance psychologique d’une personne est très important. 


En tant que médecin esthétique spécialisé dans les traitements du visage, je suis vigilant à des dérives comme les visages figés qui émergent, les Medical Face.




Y – a-t-il un risque de devenir addict à la médecine esthétique ? 



Non quand les raisons qui sous-tendent la demande sont clairement exposées et comprises. Il ne s’agit pas d’un « must do » pour épater sa communauté mais d’une recherche légitime d’être mieux dans son image, notamment dans les cas de réunions en visioconférence. 


La
médecine esthétique ne doit pas être vécue comme un prolongement anodin du maquillage, mais comme une intervention. Pour que celle-ci soit sans risque, elle doit être réalisée par un expert.  Pratiquée avec discernement, elle offre de nombreux bienfaits. Les répercussions sur le bien-être ne sont pas contestés par les études actuelles.



La médecine esthétique peut corriger des inégalités face aux signes du vieillissement entre 20 et 30 ans


Tout le monde n’est pas égal face au vieillissement.


Les peaux fines et claires sont ainsi plus exposées, car plus fragiles.


Certaines personnes peuvent avoir très tôt des sillons nasogéniens un peu « envahissants » à leur goût 


Dans ce cas, je ne suis pas d'accord pour les prises de décisions "à la va-vite" d'injections. Je préfère, de loin, analyser si à la place, ou en complément,  on ne peut pas "tirer" les sillons nasogéniens en liftant le tiers-moyen du visage.


Pourquoi cette précaution: s'il y a trop de relâchement cutané, et si on injecte directement  dans les sillons, on prend le risque d'avoir pour résultat une répartition inesthétique du produit de comblement.


On est loin du rendu harmonieux et naturel recherché.


Également, on constate parfois un affaissement précoce de la commissure des lèvres. Certaines techniques d'injection peuvent redresser les commissures tombantes.


A cet âge, on rencontre également une autre préoccupation, la vallée des larmes.


La vallée des larmes est le creux situé entre la partie haute du nez et la région des pommettes en dessous des cernes, où viennent s’écouler les larmes avant de rouler sur les joues. 


Elle est considérée comme une marque de vieillissement, et effectivement,  elle donne une triste mine et un air fatigué. Le comblement de cette zone par de l’acide hyaluronique donne souvent un effet de rajeunissement immédiat et assez spectaculaire, doublé d’un effet liftant appréciable.


Enfin, les cernes sont un motif régulier de consultation.


Quand on est jeune, elles sont principalement la résultante d'un manque de sommeil, de périodes de stress intenses liés aux examens, une nouvelle vie professionnelle et un temps trop grand passé devant les écrans.


Suivant l'origine et la nature de la cerne, il est possible de redonner de la lumière au regard en atténuant les marques sous les yeux.


La médecine esthétique est aussi une question de contours même entre 20 et 30 ans




Menton, mâchoire… les contours indéfinis sont parfois mal vécus.


La technique de Jawline conturing consiste à redéfinir le contour ou l’ovale du visage. Grâce à des injections d’acide hyaluronique, ou de Radiesse®, on peut corriger un effacement de la mâchoire, remédier à un menton fuyant.


Un menton fuyant peut donner au cou une apparence trop épaisse, et ainsi conférer visuellement un effet de double menton. Il peut également accentuer la perception de l’ampleur du nez.


Dans le cas d’un double menton, j’utilise l’acide déoxycholique, une molécule naturellement présente dans l'organisme pour favorise la dégradation et l'absorption des graisses alimentaires.

Lors de la lipodissolution, l'acide déoxycholique est injecté dans la graisse située sous le menton, et provoque la destruction des cellules graisseuses. Une fois détruites, ces cellules ne peuvent plus stocker ni accumuler de graisse.



Mes recommandations pour profiter pleinement des bienfaits de la médecine esthétique entre 20 et 30 ans


Prévenir, corriger les premiers signes d'un vieillissement : la médecine esthétique a des solutions douces à cet âge pour prévoir l'avenir.


Je recommande :



Les "skinboosters" sont des traitements injectables conçus pour hydrater la peau en profondeur. On les appelle aussi parfois "injections pour la qualité de la peau", car elles favorisent un éclat et une luminosité naturels


Le traitement par mésolift repulpe la peau et stimule la régénération cellulaire. 


Le microneedling, terme anglais qui désigne la technique de micro-aiguilles perforant la peau pour une action de régénération appelée Thérapie d’Induction de Collagène (CIT), est une technique peu invasive (agression mécanique contrôlée de l’épiderme et du derme) permettant de traiter les causes du vieillissement cutané et donc de ralentir les effets de l’âge.


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